Le bois communal est un site sylvopastoral parcouru par les chèvres Rove à l’est et les brebis corses à l’ouest. Il se situe en forêt soumise, avec un régime forestier dont la gestion est assurée par l’ONF (Office National des Forêts). Il est régi par un plan d’aménagement forestier qui prévoit des coupes de régénération du taillis de chêne vert et qui valorise à long terme (un siècle) le développement du chêne pubescent en vieilles réserves. La régénération du taillis s’effectue par parcelle d’une quinzaine d’hectares en moyenne sur des bois ayant atteint 40 ou 50 ans. La gestion des zones de DFCI (Défense contre l’incendie) et des zones d’appui pour la lutte contre l’incendie est assurée par le PIDAF (Plan intercommunal d’Aménagement Forestier). C’est cette opération qui est actuellement menée par l’Office National des Forêts (ONF), en lien étroit avec Christophe SIMEON, Garde Champêtre Municipal. En effet, comme le précise, Jérémy MAURIN, Technicien Forestier de l’ONF de Brignoles, la coupe des taillis de chêne va permettre de rajeunir et de dynamiser le peuplement de la forêt dans le cadre de la sylviculture, c’est-à-dire par un ensemble d’actions visant à favoriser le développement et la mise en valeur de la forêt. Parmi ces actions, la coupe des taillis de chêne vert contribue à une gestion durable des forêts car les arbres vieillissants ne permettent pas le renouvellement de la forêt.

De plus, la forêt venant s’approcher des résidences, la commune applique les O.L.D (obligations Légales de Débroussaillement) qui visent à débroussailler les terrains non bâtis chez leurs propriétaires par les occupants (propriétaires) d’une résidence en limite de forêt et sur une profondeur de 50 mètres afin de protéger les biens et les personnes en cas d’incendie de forêt. A ce jour, à Garéoult près de 90% des OLD est réalisée par les résidents.

Autre attrait du massif du défens, sa richesse en plantes et fleurs qui en fait un habitat favorable à l’apiculture. Ainsi, depuis le mois de novembre, les abeilles et ruches de Nadège Bonnano, apicultrice récoltante de Valensole ont pris position sur les pentes du défens. Ce choix d’implantation n’est pas dû au hasard car la zone largement couverte par le romarin et le thym sauvages offre aux abeilles le pollen et l’eau nécessaire à leurs besoins en période d’hivernage.
En se rapprochant de Jérémy MAURIN et de Lionel Mazzocchi, 1er adjoint au Maire, Mme Bonnano qui bénéficie du label Agriculture biologique y a également vu l’opportunité d’encourager les premières miellées de l’année avant le retour, en juin, des ruches vers la Lavande de Valensole.